Thème du jeu
Atlas s'est vu confier, par les Dieux, l'archipel de l'Atlantide. Mais un jour Atlas disparut et ses fils s'affrontèrent pour régner sur l'archipel. Zeus, le dieu des Dieux, décida de résoudre le problème. Il envoya un déluge qui en une nuit et un jour allait engloutir l'archipel. Il n'y aura qu'un seul survivant sauvé par Zeus, celui qui restera le plus longtemps sur l'archipel et arrivera à échapper au déluge. Serez-vous celui qui sera sauvé ?
Etre le dernier à avoir un personnage encore en vie.

Les joueurs choisissent leur couleur et prennent les cartes correspondantes ainsi que les 3 marqueurs. Les cartes sont mélangées et placées sur le côté, chacun en prend 6 en main.
Le joueur dont le personnage est sur l'îlot numéro 1 débute la partie.














Il faut savoir qu'un îlot peut accueillir un seul ou plusieurs personnages, cela dépend du symbole en haut à droite de la carte. S'il représente plusieurs personnages, on peut l'occuper de manière illimitée sinon un seul personnage peut l'occuper.





Avertissement sur ses notations |
On adore les jeux de Bruno Cathala car c'est toujours un mélange de cartes bien puissantes et un positionnement adéquat sur le plateau (rappelons nous l'excellent Tony & Tino). Le système de pose des cartes Actions est splendide car chaque choix est cornélien tout en sachant qu'il existe la carte "Brouillard" permettant d'annuler une carte suivante.
Un très bon jeu à 2 où la bataille est rude.
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C’est avec beaucoup de plaisir que je remonte un peu le temps (2004) pour découvrir les premier jeux de B. Cathala qui est un auteur que j’apprécie beaucoup pour son originalité et sa très grande régularité : il ne donne jamais le sentiment de profiter de sa notoriété pour tenter de sortir des vieux protos un peu mal fagotés !
Première étape, donc, de ce voyage : Atlas et Zeus. Les jeux pour 2, on adore ca de par chez nous. Celui-ci fait partie de ceux que l’on sort quand la fatigue nous empêche de sortir un jeu plus conséquent : il est rapide, demande de la réflexion mais pas trop et surtout, il nous tient éveillés grâce à sa tension et aux nombreux rebondissements possible. Le hasard est apporté par sa main de cartes : on doit en jouer 3 sur une main de 6 et on comprend vite que ce hasard dirigera en grande partie le cours des évènements. C’est surtout vrai car certaines cartes ont des pouvoirs assez cassants, comme le brouillard qui permet de supprimer purement et simplement des cartes actions adverses. C’est encore plus vrai parce que la phase de choix des actions est une phase de programmation cachée. Mais que le hasard peut s’avérer sympathique quand il est au service d’un jeu petit jeu original et plein de suspens ! Son tirage de cartes s’avère très vite passionnant : « je veux cette sal…de volcan pour détruire les 2 soldats adverses qui s’y trouve » ou « crénomvindjous, où sont mes cartes crabes qui j’arrache les membres de ce soldat bleu de malheur ! ».
Notons tout de même que, même s’il n’est pas vraiment passionnant pour moi, le thème est très bien choisi vu les mécanismes et qu’il permet de très rapidement capter l’effet des différentes cartes.
Prochaine étape de ce voyage : Tino et Tony ! Et bin oui, y’a pas que des nouveautés dans la vie ludique !
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