Thème du jeu
Du "pain et des jeux", voilà la devise des empereurs romains pour satisfaire leur peuple. Avec plus de 200 jours de fête par an, les Romains se bousculaient aux arènes pour assister aux jeux.
La plus grande arène de l'Empire Romain, située entre les collines du Palatin et de l'Aventin, était le célèbre Circus Maximus. Les courses de chars déplaçaient des foules en 500 avant J.C. Sur une piste de 1200 mètres, qu'il fallait parcourir 7 fois, les auriges (conducteurs de chars) se livraient une lutte sans merci. Ave Caesar, le jeu culte de Wolfgang Riedesser, recrée ces courses de chars téméraires de la Rome Antique.
Le joueur qui aura le plus de lauriers à la fin de 4 courses sera nommé meilleur conducteur de char de Rome.
Il faut, d'abord, sélectionner le parcours, les 2 peuvent être joués dans toutes les configurations. Chaque course s'effectue en 3 tours du parcours sélectionné et un passage olbligé dans l'allée de César.


Chaque joueur prend le paquet de cartes, la pièce et le char correspondant à sa couleur. Chacun mélange ses cartes.
Pour placer les chars sur la ligne de départ, chaque joueur retourne sa 1ère carte, celui qui a la plus grande valeur place son char sur la 1ère case de la ligne de départ. Ensuite, le joueur à sa gauche prend la place suivante et ainsi de suite. En cas d'égalité, pour la carte, on départage les joueurs grâce à la carte suivante, ...
Les joueurs mélangent à nouveau leurs cartes et prennent les 3 premières cartes de leur pioche en main.



Il peut changer de couloir (sauf s'il y a un mur) et cela s'effectue en diagonale. Il ne peut y avoir qu'un seul attelage par case.

Si un joueur est bloqué ou ne peut effectuer l'entièreté du déplacement de sa carte, il passe son tour et ne joue pas de carte.

Le joueur en tête ne peut jouer de 6 sauf s'il bloque tous les autres chars car il est dans un passage étroit et il n'a que des 6 en main.
Les fossés ne comptent pas comme des cases

Au cours de la partie, chaque joueur doit passer dans l'allée impériale, s'arrêter pour saluer César et lui remettre sa pièce de monnaie. Si l'allée est bloquée le joueur doit passer et attendre qu'elle se libère. Si après le deuxième tour, un joueur est toujours bloqué et ne peut saluer César, il est disqualifié. Il peut finir la course mais il ne gagnera pas.

La course se termine quand tous les joueurs ont passé la ligne d'arrivée. Le premier reçoit 6 lauriers, le second 4 lauriers, le troisième 3 lauriers, le quatrième 2 lauriers et le cinquième 1 laurier.
La partie se termine à l'issue de 4 courses, le joueur avec le plus de lauriers remporte la partie.
Avertissement sur ses notations |
Le jeu n'a pas changé d'un iota entre sa version de 1989 (la fiche Avé César), le plaisir est le même. D'ailleurs cette nouvelle édition ne dévie pas de la règle originale.
Le look moderne de cette version, on pourrait croire à un film rien qu'en regardant la boîte, offre un plaisir renouvelé et plonge encore plus dans l'ambiance de l'arène.
Dommage, que les parcours ne reprennent pas le concept de la 1ère version où chaque plateau proposait 2 circuits. Il n'y en a plus qu'un dans cette version mais qui sont jouable dans toutes les configurations.
Dommage d'avoir ajouté la rivière ou flaque d'eau qui perturbe les joueurs car on a tendance à la prendre pour une séparation entre 2 cases. Or ce n'est pas le cas.
Sinon, nous n'avons pas analysé si le nombre de cases de chaque circuit, si ils étaient meilleurs que les premiers. Cela n'a pas d'intérêt pour nous car ce qui compte c'est que ce jeu indispensable devienne accessible à tous.
Indispensable dans toute ludothèque car c'est un réel classique et indémodable.
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Ave Caesar forme, avec Formule Dé et Le Lièvre et la Tortue, le triumvirat des jeux de courses dans le monde ludique. Alors que Formule Dé est le genre offrant le plus d'ambiance et que Le Lièvre et la Tortue, celui à la mécanique la plus ingénieuse, Ave Ceasar semble être le juste équilibre entre les deux. Son matériel d'une qualité à la fois sobre et élégante contribut grandement à procurrer la sensation d'une course dans la Rome antique ! Et cette même élégance est reprise à travers des règles aussi simples qu'efficaces, où le hasard devient pratiquement absent, et le cérébral, assez léger pour éviter les éterrnelles réfexions.
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