Citadelles
Thème du jeu
Devenez un bâtisseur de cités. Ajoutez y des quartiers de différentes fonctions afin de la rendre plus prospérantes et plus sur. C'est une lutte de pouvoir entre les différents personnages afin d'avoir le plus de quartiers leurs rapportant le plus d'or possible. Vous avez le pouvoir de devenir le Roi, l'Architecte, le Voleur, voire l'Assasin et bien d'autres. Serez-vous le premier à construire une merveilleuse cité de 8 quartiers ? Choisissez le bon personnage à chaque tour afin d'être le plus rapide et le plus méchant durant cette lutte !
Description du jeu
But du jeu
Etre le premier à construire 8 quartiers avec en plus la plus grande valeur c'est-à-dire les plus prestigieux.
Mise en place
On mélange toutes les cartes Quartiers et on en distribue 4 à chaque joueur. Ceux-ci reçoivent également 2 pièces d'or et une carte d'aide de jeu. On tire au sort le joueur qui commence et celui-ci reçoit la Couronne.
Déroulement d'un tour
La partie se déroule en 3 phases :

Suivant le nombre de joueur, il faut défausser un nombre défini de cartes faces visibles (2 à 4, 1 à 5, 0 à plus) tout en s'assurant que le Roi n'est pas parmi celle-ci. Si le Roi est écarté, on remet le Roi dans le paquet, on le mélange à nouveau et on écarte une nouvelle carte.
A 2 joueurs,
le système de choix des personnages fonctionne comme suit :
Le 1er joueur mélange les cartes et en écarte une au hasard face cachée. Il choisit une carte parmi les 7 restantes et passe le reste à l’autre joueur. Celui-ci en choisit une et en écarte une autre face cachée. Le paquet (4 cartes) retourne au 1er joueur. Celui-ci en choisit une et en écarte une autre face cachée. Les 2 dernières cartes vont au second joueur qui en garde une.
A 3 joueurs,
le système de choix des personnages fonctionne comme suit :
Le 1er joueur mélange les cartes et en écarte une au hasard face cachée. Il choisit une carte parmi les 7 restantes et passe le reste au joueur suivant. Le paquet passe de mains en mains jusqu’au moment où chacun a choisi 2 cartes personnages. La dernière carte est placée face cachée sur la table.


Ensuite, il peut construire un seul quartier dans sa cité. Pour ce faire, il paye son coût en pièces d’or (les pièces d’or sur la carte représente ce coût). On ne peut pas construire 2 quartiers identiques dans sa cité.
Durant son tour, le joueur peut appliquer les effets de son personnage. Il ne faut pas oublier que certains personnages peuvent récolter une pièce d’or pour chaque quartier de sa couleur présent dans la cité. Cette capacité peut être jouée après avoir construit, ce qui peut permettre de récupérer une pièce d’or supplémentaire si le quartier fraîchement construit est de la couleur du personnage.
Les personnages
La seconde édition offre, en plus, des 8 personnages décrits ci-dessous, une deuxième série de personnages qui peuvent remplacer 1 ou 2 personnages de base. Il y a également parmi eux 2 personnages avec le numéro 9 qui permettent de jouer à 8.
L’Assassin
A son tour, il annonce le personnage qu'il élimine du tour. Le joueur ayant le personnage assassiné, s'il y en a un, ne doit pas se déclarer quand il sera appelé.
Le Voleur
A son tour, il annonce qui il volera. Quand le personnage volé sera appelé, s'il est présent, devra donner tout son or au voleur avant de commencer son tour de jeu.
Le Magicien
A n’importe quel moment de son tour, il peut se défausser d’un nombre de cartes et en reprendre autant sur la pioche ou échanger ses cartes avec celles d’un autre joueur (même si le magicien n’a pas de carte).
Le Roi
Le Roi reçoit la carte Couronne et commencera en 1er lors du prochain choix des personnages. Il reçoit, quand il le souhaite durant son tour, 1 pièce d’or par quartier Noble c'est-à-dire de sa couleur, le jaune.
L’Evêque
L’Evêque ne peut être attaqué par le Condottiere. Il reçoit, quand il le souhaite durant son tour, 1 pièce d’or par quartier Religieux c'est-à-dire de sa couleur, le bleu.
Le Marchand
Il reçoit au début de son tour 1 pièce d’or. Il reçoit, quand il le souhaite durant son tour, 1 pièce d’or par quartier Commerçant c'est-à-dire de sa couleur, le vert.
L’Architecte
Au début de son tour, il pioche 2 cartes Quartier supplémentaire. Il peut durant son tour construire jusqu’à 3 quartiers.
Le Condottiere
Il peut détruire un quartier adversaire en payant son coût diminué d’un (sauf dans une cité qui a déjà ses 8 quartiers ou dans une cité où l’Evêque est présent). Il peut même le faire dans sa cité. Il reçoit, quand il le souhaite durant son tour, 1 pièce d’or par quartier Soldatesque c'est-à-dire de sa couleur, le rouge.
Fin de la partie
La partie se termine quand un joueur pose son 8ème quartier dans sa cité. Le tour de jeu en cours se poursuit néanmoins jusqu'à sa fin. Ensuite, chaque joueur compte la valeur de sa cité en totalisant les coûts de construction. Si un joueur a construit au moins un quartier de chaque couleur (il y en a 5) dans sa cité, il reçoit un bonus de 3 points. Le joueur qui a posé en premier son 8ème quartier reçoit un bonus de 4 points. Enfin, les joueurs qui auraient également posé leur 8ème quartier reçoivent un bonus de 2 points chacun.
Le vainqueur est le joueur qui totalise le plus de points.
Pour bien commencer




Descriptif rédigé par LudiGaume
![]() |
L'avis de LudiGaume | Top à LudiGaume |
Voici un grand jeu pour un petit prix. Le jeu ne s'encombre pas d'une règle kilomètrique et offre de la tactique durant toute la partie. On se surprend à calculer, jauger, regarder les autres dans le blanc des yeux pour trouver quel personnage ils ont pris. On en arrive même, parfois, à prendre l'Assassin, juste pour se venger d'un mauvais coup subit précédemment. Les personnages supplémentaires apportent également leur lot de piments au jeu.
C'est une Cathédrale qu'il faut à ce jeu ! C'est bluffant, stressant et terriblement tactique. Et une perle à 2 joueurs.
![]() |
![]() |
|
|
|

Top à LudiGaume
![]() |
L'avis de Jérôme | Peu Captivant |
Je vais me faire des ennemis mais j’ai horreur de Citadelle. Je l’ai acheté parce qu’on peut y jouer à 6 ou à 7 mais… Les tours sont trèèèèèèèèèèèèèèèès long, on s’ennuie beaucoup beauuuuuuuuuucoup. De plus, il n’y a pas grand chose à faire : on touche un peu d’argent et on peut construire, à moins que l’on se fasse tuer et que l’on perde son tour. J’y ai joué deux fois : à 6 et à 7. Deux heures pour des parties aussi pauvres, c’est très navrant.
J’avoue n’avoir jamais joué ni à 2 ni à 3. Je le ferai sans doute un jour sur les conseils de mon ami François. Si je trouve le courage de suivre son conseil, je reviendrai compléter mon avis ! Promis !
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Chose promie, chose due: sur les conseils de nos amis Muriel et François, nous (= Isa et moi) avons rejoué à Citadelle, à 4 donc (pour ceux qui lisent rapidement). Le jeu, sans être exceptionnel, s'améliore très nettement: il est beaucoup plus rapide ! Ce que j'ai dit plus haut reste vrai mais je remonte un peu la cote pour 4 joueurs: ya que les imbéciles qui ne change pas d'avis !
![]() |
![]() |
|
|
|

Peu Captivant
![]() |
L'avis de Frédéric | Top à Frédéric |
Citadelles est une véritable perle ludique et est peut-être le chef d’œuvre de son auteur, Bruno Faidutti. Il s’agit d’un jeu fort original, mélange improbable et surprenant de bluff, de stratégie, de tactique, de diplomatie et d’ambiance.
Le système de choix des personnages à chaque tour me plaît énormément. Pour ceux qui n’ont jamais joué à Citadelles, ce système peut paraître assez déroutant: comment peut-on en effet choisir efficacement un personnage pour qu’il exécute une action particulière sans savoir, par exemple, chez quel joueur cette action va se réaliser ou sans connaître le choix des autres joueurs? C’est ingérable! Il n’y a pas de choix sérieux à faire! Il faut avoir de la chance, un point c’est tout!
Et bien non!
Aussi bizarre que cela puisse paraître à première vue, ce système fonctionne relativement bien et on peut imaginer avec plus ou moins de réussite quels pourraient être les choix des autres joueurs. D’abord, on sait déterminer les personnages qui restent à distribuer lorsque l’on fait son choix et on peut connaître ceux qui ont été pris ou écartés face cachée; cette répartition étant plus ou moins précise en fonction du moment où vous faites votre choix dans l’ordre de jeu. Ensuite, on peut analyser le jeu des autres joueurs et notamment leurs besoins en cartes de quartier ou en argent. Ainsi, on dispose d’éléments objectifs permettant de faire un choix qui sera plus ou moins risqué. On peut évidemment faire un choix a priori illogique pour essayer de tromper les autres joueurs.
Il est évident que l’on peut se tromper dans ses choix, mais il arrive régulièrement que le choix se révèle opportun.
Certes le hasard à un rôle à jouer, je préfère toutefois parler de réussite ou de chance plutôt que de hasard, car la réussite dans le choix du personnage à jouer n’est pas uniquement déterminée par un événement aléatoire, mais par les choix qui sont faits par tous les joueurs. C’est évidemment là que résident toute la subtilité et la richesse de ce jeu. Il impose d’observer, d’analyser, d’imaginer, de dialoguer et de prendre des risques.
Il est vrai que cette subtilité n’est pas perceptible sans avoir joué quelques parties et qu’à plus de 5 joueurs l’analyse devient ardue, pour ne pas dire assez « hasardeuse ».
C’est aussi une caractéristique de ce jeu qui est à géométrie variable: les stratégies sont assez différentes selon le nombre de joueurs. A plus de 5 joueurs les choix de personnage deviennent beaucoup plus difficiles à faire et le jeu devient franchement trop long. Mais de 2 à 5 joueurs, le jeu demeure extrêmement agréable, même si les tactiques et stratégies diffèrent.
Ce jeu ne se résume pas à la phase de choix des personnages, il y a aussi des choix tactiques à faire en cours de partie, notamment au niveau des quartiers que l’on construit. Il est aussi possible à un joueur d’accélérer ou de ralentir le jeu, pour précipiter ou retarder la fin du jeu, et ainsi tenter d'obtenir des bonus liés à la construction des quartiers.
Le matériel est de bonne qualité et les illustrations sont jolies. J’aurais toutefois préféré que les cartes de personnages soient de meilleure qualité (toilées) car elles sont régulièrement manipulées. Une solution efficace pour les protéger est de les placer dans des étuis de protection en plastique que l’on utilise habituellement pour les cartes de jeux à collectionner (tel que Magic the gathering).
Je ne pense pas que Citadelles convienne pour des enfants de moins 11-12 ans, eu égard aux particularités de la phase de choix des personnages.
La durée de jeu est moyenne de 2 à 5 joueurs ( d’une demi-heure à une bonne grosse heure) mais peut devenir assez longue à plus de joueurs.
Le rapport qualité/prix est excellent.
Bref, Citadelles est un jeu excellent et original que je recommande chaudement.

Top à Frédéric
![]() |
L'avis de Raphaël | Très Bon |
J'apprécie ce jeu dans la configuration à trois joueurs; chaque joueur prendra deux rôles, ce qui permet des combinaisons amusantes et rend les rôles d'assassin et de sorcière plus tactiques et surtout moins pénibles pour la victime.
Les illustrations des cartes sont très belles et contribuent beaucoup au plaisir qu'on tirera de Citadelles.
Par contre, joué à quatre ou plus, il devient beaucoup plus chaotique et c'est ainsi que son auteur l'a voulu; personnellement, je préfère l'éviter et me tourner vers d'autres jeux plus contrôlables.

Très Bon
![]() |
L'avis de Xavo | Très Bon |
De belles cartes (illustrations en partie issues de Guildes, le jeu de cartes), des pièces d'or, et des règles claires (quoiqu'il serait bon de regrouper tout ce qui est spécifique à un nombre de joueurs) : c'est un peu cher, mais de qualité.
Que dire de plus ? Ce jeu est très bon : la première fois, je n'y ai joué qu'avec deux amis et je me suis fait très plaisir (et mes comparses aussi). Et c'est encore mieux à plus : plusieurs parties m'en ont donné la preuve. Le bluff et les capacités des personnages donnent pas mal de possibilités de jeu.
Coté défaut, les situations sont difficiles à retourner et il vaut mieux ne pas rater un tour. Tout l'intéret du jeu réside dans le choix du personnage où le joueur est tiraillé entre la volonté de construire vite et gros, et celle de cacher son choix de personnage aux autres. Au delà du choix du personnage, le jeu est assez automatique. Il est dommage que cette phase soit néanmoins assez longue et ce d'autant plus qu'il y a de joueurs. A sept, il peut être long voir longuet. A trois joueurs, il est plaisant mais un peu terne car beaucoup de personnage sont cachés. Je vous le conseille à 4 ou 6.

Très Bon
![]() |
L'avis de Deepdelver | Très Bon |
Citadelles est le seul jeu de Bruno Faidutti que j'apprécie. Pourquoi ? Sûrement est-ce le système des personnages, et donc du rôle que l'on s'attribue à chaque tour :
- l'assassin ou le voleur pour ralentir un adversaire ?
- le magicien pour se relancer ?
- le roi pour choisir son personnage en premier
- l'évêque pour se protéger ?
- le marchand, riche, donc forcément visé ?
- l'architecte pour accélérer la partie ?
- le condottiere, autre personnage agressif ?
Tout dépend de vos besoins et de ce qu'on vous laissera.
Associez à cela le système de couleurs des bâtiments (et leurs éventuels pouvoirs), de bien belles illustrations, et vous obtenez un très bon jeu "à la française" (ambiance, tactique, durée intermédiaire).
![]() |
![]() |
|
|
|

Très Bon