Thème du jeu
Les tours Patriciennes sont le nom donné aux grandes habitations à l’allure de tour bâties par les familles les plus influentes au Moyen Age. Ces magnifiques bâtiments ont marqué les cités d’Italie pour des siècles. Elles étaient le symbole du pouvoir et de la prospérité de ces grandes familles : plus la famille était influente, plus la tour était haute ! Mais si l’influence venait à diminuer, aussitôt des tours plus hautes apparaissaient...
Dans ce jeu, vous êtes un architecte prêt à profiter de la vanité des familles patriciennes prêtes à acquérir prestige et gloire. Ainsi, vous vous disputez les constructions, bâtissant étage après étage. Lorsque la tour est achevée, vous récoltez les précieux points de prestige fruits de vos efforts.
Le joueur qui a construit le plus d’étages dans une tour reçoit des points de Prestige. A la fin du jeu, le joueur qui a collecté le plus de points de Prestige l’emporte.
Obtenir le plus de points de Prestige en construisant les tours les plus prestigieuses.

En fonction du nombre de joueurs, chacun prend un certain nombre d'étages : 39 à 2 joueurs (noirs et blancs), 29 à 3 joueurs (noirs, blancs et rouges) et 21 à 4 ou 5 joueurs. Les étages non utilisés sont remis dans la boîte.
A son tour, le joueur actif effectue les actions suivantes dans l'ordre :
Il place son étage soit sur le site de construction si il est vide, soit au-dessus de la tour si celle-ci est déjà commencée. Le nombre d'étages des 2 tours de la ville ne peut dépasser le nombre indiqué sur l'armoirie de celle-ci. De plus, chaque tour de la ville doit avoir lors du décompte au moins 1 étage. Donc si c'est le dernier étage dans la ville et que l'un des 2 sites est vide, l'étage est obligatoirement déposé sur ce site vide.


Le tour passe au joueur suivant.

Le joueur avec le plus de points remporte la partie. S’il y a égalité, c'est le joueur avec le moins d'étages sur le plateau qui l'emporte. Si l'égalité persiste, les joueurs se partagent la victoire.
Cela ressemble à quoi ?
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Avertissement sur ses notations |
Nous sommes en présence d'un jeu de majorité bien pensé, qui fonctionne bien mais qui ne passionne pas, en tout cas c'est l'impression qu'il nous a laissé.
La mécanique est simple et basée sur le fait qu'il faut à chaque tour choisir parmi 3 cartes un lieu de construction pour y asseoir sa suprématie mais sans oublier la carte que l'on va récupérer qui influencera directement vos prochains tours. Donc le choix est toujours difficile. De plus, collectionner les Patriciens peut vour offrir la victoire en fin de partie et donc rend encore plus crucial le choix de votre carte.
Enfin suivant le nombre de joueurs, le jeu devient de moins en moins intéressant car le contrôle des cartes diminuent et vous verrez un investissement dans une ville vous filer entre les doigts faute de pouvoir récupérer les cartes vous permettant de prendre le pouvoir sur la ville.
Un jeu simple, rapide mais qui ne passionne pas et souffre de la concurrence dans le domaine des jeux de majorités.
Pas convaincu.
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Je trouve pas mal de points communs entre Patrizier et Metropolys (Ystari) à commencer par le matériel : peu reluisant et pas toujours clair.
Néanmoins, la comparaison ne s'arrête pas là : la faible complexité des deux jeux et leur courte durée, le fait que cela se situe dans une ville qui fait office de thème de façon très artificielle, le fait que ce soit des jeux de majorités (au pluriel) et enfin le fait que les deux jeux permettent de bloquer l'adversaire en prédisant les coups qui doivent suivre créent pour moi ce sentiment de similarité.
En effet, Patrizier trouve tout son intérêt dans l'anticipation de la fin du jeu : une carte permet de se placer sur le plateau (dans une ville de la même couleur que la carte) et de récupérer une nouvelle carte. Il y a un nombre de cartes limitées en fonction de la taille de la ville : maitriser les derniers placements dans une ville permet souvent de prendre ou d'éviter de perdre une majorité. Sachant cela, vous ne serez pas surpris de savoir que le nombre de joueurs augmentant, le contrôle sur le jeu va en diminuant.
Patrizier est un peu moins riche et moins méchant que Metropolys. Néanmoins, il est tout aussi sympathique et agréable à jouer si vous ne souhaitez pas vous faire mal à la tête et jouer plus de 3/4 d'heure.
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Patrizier développe autour d'un simple jeu de majorité pleins de petits principes sur le papier sympa:
- poser dans un quartier à la fois pour la majorité mais aussi pour la carte récupérée
- une gestion de main, d'autant plus subtile qu'il y a exactement le nombre de symbôles pour cloturer un quartier (et que toutes les cartes seront donc posées)
- les figures qui rajoutent un scoring transverse
- les mini-pouvoirs qui sans bouleverser trop casse le rythme un peu planplan du jeu
Dans la pratique, c'est plat, archi-classique, austère et froid. En plus je n'accroche pas du tout aux illustrations. Je suis pourtant fan du style allemand mais là la mayonnaise ne prend pas, voir même c'est l'indigestion!
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